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THE BOY OF THE NIGHT

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Vagabond. C'est le mot qui revient systématiquement lorsqu'on parle de lui.  Sous la lumière des néons et les martèlements abrutissants des basses, une silhouette peu commune se distingue de la masse. Créature de la nuit, chimère onirique, le garçon semble irréel. A ses côtés l'atmosphère s'épaissit, le coeur s'emballe et la sensation que quelque chose ne joue pas s'alarme. Le même sentiment qui tapisse un rêve.  Deux grands yeux trop clairs pour être rassurants, un visage de poupée,  une tignasse naturellement de couleur d’ivoire, certainement anorexique, couverts d'hématomes et se baladant avec deux gros rats blancs pour compagnons, il n'a pas des caractéristiques que l’on peut facilement oublier. Savant mélange d'attirance et de répulsion, il cache l'odeur du sang sous les effluves sucrées de son gel douche. Qui est-il? Comment s’appelle t-il? D’où vient-il? Nul ne le sait. Il n’est fils et ami de personne, il est amant et dealer de tout le monde. Quel âge a t-il? Ses papiers factices disent dix-neuf ans, son visage souffle qu'il est plus jeune. Alors les gens l’affublent eux même de surnoms; tous s’accordent à l’appeler «The Rat Boy ». Alors qu’il attend patiemment, il se fait régulièrement aborder. Souvent, on susurre quelques mots à son oreille puis on glisse une poignet de billets verts dans une de ses petites mains en échange de rêves en poudre ou de bonheur en cachetons. Une fois le manège réitéré a maintes reprises, il laisse tomber les ventes et se fond dans la masse de fêtards avant de disparaître au bras d’un ou de plusieurs hommes.  La meilleure came de la ville? C'est lui qui la fait, avec promesses de trips fantasmagoriques et d'euphories intenses. Il ne lui a suffit qu'une année et un contact avec quelques têtes de la Bratva, mafia Russe, pour se forger une bonne réputation dans le monde de la de la pègre.  Ainsi vont ses nuits, berceaux d’insomnies et de souvenirs beaucoup trop douloureux. Les night-clubs sont ses refuges, la rue sa maison et les lits de myriades d’inconnus sa seule source de chaleur. Lorsque les lumières s’éteignent et que le soleil se lève, il a  disparu. Volatilisé, parti en fumée comme le myrage le plus fragile qu'il soit, il ne laisse derrière lui que le souvenir de son sourire délicat à ses clients, la sensation de ses doigts de glace à ses aventures éphémères et un milliers de cauchemars horrifiques à tout ceux qui croisent sa route.

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Les jours défilent et les nuits se ressemblent. Depuis que j'ai retrouvé la caresse de la brise sur mon visage, je ne suis que fatigue. J'ai cru revivre en sortant de ma cage, pouvoir enfin ouvrir mes ailes et construire quelque chose mais je n'ai trouvé que le néant. Coquille vide, tas de déchets, rien ne lave mon âme. Les drogues décuplent les souvenirs, l'alcool me rend malade et le sexe me laisse un goût de cendre sur la langue. J'erre sans but à travers les rues froides et les pavés mouillés. De temps en temps, la douceur du pelage d'un de mes rats me rappelle que je suis encore en vie. Ils sont comme moi. Des créatures au regard glaçant et à la dentition biscornu. En dépit de leur petite taille, ils inspirent la crainte. Après tout, ne sont-ils pas eux qui ont causé tant de morts? Oui, ils sont comme moi. De l'immonde vermine nauséabonde qui, malgré la blancheur de leur pelage albinos, n'est que saleté et sang coagulé. Ou alors peut être est-ce moi qui suis comme eux? Inspirant le dégoût et la peur pour certains, la fascination et l'attirance pour d'autre, je n'arrive pas à trouver ma place là, dehors. Tout ce que j'essaye de construire s'effondre, lorsque j'avance je recule. Je me noie dans les méandres de la douleur qui s'heurte à la crevasse béante de mon être. Mais pour eux, je ne suis qu'un rat.  Une minuscule bestiole foutrement résistante, encore à peu près debout, usé par la science, abusé par l'Homme. C'est ce que je suis. Un vulgaire et maudit rat sauvage,  incompris, de la vermine porteuse de maladie, marchant éternellement dans les bas-fonds, sortant tout droit égouts de l'humanité. Oui, après réflexions, c'est bien moi qui suis comme eux. Alors j'attends. Qu'on m'extermine définitivement. 

"Come and have a part of me. Bitter taste but great quality,

Me in your veins definitely: sniff my ashes, sniff my ashes.

Sniff my ashes you little junkie.Now guess who’s in your body?

So let’s have an overdose of me: sniff my ashes, sniff my ashes."

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"Tu sais qu'un jour tu vas craquer, n'est-ce pas?"

Do you know him as....

Or as...

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Well, probably not. You can't.

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