MASTER GUNNERY SERGEANT
JACOB GRIFFIN SEED,
Dogs of war and men of hate
With no cause, we don't discriminate
Discovery is to be disowned
Our currency is flesh and bone
Hell opened up and put on sale
Gather 'round and haggle
For kills, we we lie and deceive
Even our masters don't know the web we weave
One world, it's a battleground
One world, and we will smash it down
One world, one world
The dogs of war don't negotiate
The dogs of war won't capitulate,
They will take and you will give,
And you must die so that they may live
Well winners can lose and things can get strained
But whatever you change, you know the dogs remain.
One world, it's a battleground
One world, and we will smash it down
Là où les pacifistes à la con la voit comme une tueuse sadique qui aime le goût du sang et que les gros de ce monde la voit comme une pute dont on peut disposer à volonté pour les boulots cradingues, l'armée c'est toute sa vie. Elle est la lumière, scintillantes de mille feux, qui l'a ébloui au moment le plus obscur de sa vie. Alors qu'il ne connaissait que colère, la souffrance et la honte, elle a déployé ses ailes et l'a entouré avec pour l'emporter loin, très loin de la maison de ses parents, réduites en un tas de cendres, et très loin des quatre murs pourris de la maison de correction. Lorsque qu'il décidé de rejoindre l'armée à 18 ans,il n'était qu'un petit connard colérique et malfaisant qui ne supportait pas la moindre once d'autorité. Sa décision a surpris le directeur de la Maison de correction de San Augustin, cependant il n'a émit aucune objection. Il savait que si Jacob restait ici, l'endroit risquerait de finir de la même manière que la ferme de son enfance. Il savait qu'il avait cette rage grandissante qui le bouffait de l'intérieur. Le directeur avait vite fait le calcul, il l'a tout de suite vu sur son visage: une fois la surprise passé, il a simplement souri et lui a dit que c'était une excellente idée. L'après-midi même, Jacob était dans dans bus pour se préparer à l'ASVAB et à l'examen médical du Military Entrance Processing Station.Le directeur n'a jamais été aussi adorable avec lui que quelques heures avant son départ: il était heureux de se débarrasser de ce sale gosse. Alors que d'ordinaire Jacob ne tenait en place et que le venin du chaos qui coulait dans ses veines le poussait toujours à la destruction, l'adrénaline et l'inquiétude qu'il ressentait face à l'inconnu l'avaient tout deux cloué sur place. Il songeait à ses deux frères qu'il avait été contraint de laisser derrière lui. Ses deux frères qu'il n'avait pas su protéger. La culpabilité l'étouffait et il fallait qu'il trouve un moyen de laver la saleté incrusté dans son corps et son esprit si il ne voulait pas devenir fou. Pendant de longues, très longues années, les Marines ont été le remède miracle. Il y a appris l'importance de la discipline couplée à la puissance dévastatrice de la loyauté entre camarades, deux premières notions de base qui ont renvoyé son comportement violent au placard à coup de combat boots. A travers la douleur physique et la fatigue, les démons du passé et les pensées beaucoup trop encombrantes n'avaient plus le temps de germer: elles étaient balayées par les push-up, recouvertes par la boue et le sable, écrasées par les courbatures monstrueuses. Puis, une fois sa fougue domptée et le ver vorace de l'enfance étouffé, c'est dans les yeux de ses frères d'armes, des hommes sous ses ordres et des civils sauvés que Jacob a enfin trouvé la rédemption. L'odeur de la poudre et le son des tirs ne l'effrayaient pas. Bien au contraire, ils lui rappelaient qu'il avait peut être sa place dans ce monde sordide. La place du chien de berger qui protège le troupeau des loups affamés. Le feu de la guerre et le plaisir de descendre son adversaire lui rappelaient sans cesse, qu'en plus d'avoir une utilité cruciale et de servir mon pays, qu'il était bon à ça. Excellent, même. Il avait finalement réussi à canaliser le chaos qui le constituait pour en faire un puissant carburant une fois sur le champ de bataille. Est-ce qu'il avait peur? Bien sûr. Aucun soldat, même le plus endurci qu'il soit, ressent la peur face au visage sanguinolent de la Guerre. Mais à chaque fois que son regard croisait le sien, rouge et fumant, Jacob se sentait plus vivant que jamais. Par la guerre, il a enduré mille blessures. De la simple coupure, des ampoules et des foulures, jusqu'au coup de couteau, à la balle traversant la chair et même la brûlure insoutenable des gaz chimiques qui ont rongé la moitié de son visage. Sublimé par ces marques de soldats, son corps ne pensait plus à celles subies de son enfance. On lui souvent demandé si toutes ces souffrances et toutes ces horreurs vues/vécues en valaient la peine. A chaque fois, sa réponse était aussi rapide qu'assurée: oui. Dans cette jungle de confusions, de peurs et d'abominations, l'armée lui avait donné une cause et l'avait éduqué, lui, déchet de la société élevé parmi les rednecks dans le trou du cul des Etats-Unis. Oui, toutes ces horreurs valent le coup lorsque la musique résonne dans un village libéré. Elles valent la peine lorsque des adultes serrent désespérément sa main pour le remercier et que des enfants, sauvés de la mort ou des trafics d'humains, le regarde avec admiration. Elles valent la peine lorsque l'étreinte entre ses camarades et lui est accompagnée de rire soulagés. La Marine Corps était son tout. La Marine Corps était la seule chose qu'il avait dans le crâne: Tuer pour le pays, pour sauver, pour protéger.
THE BIG BAD WOLF OF RAMADI
MIGHT HAVE STABBED THEM A FIFTY FUCKING THOUSAND TIMES!
RIPPED THEIR EYES OUT RIGHT IN FRONT OF THEIR EYES AND EAT IT!