They all thought he was just a kid like any other kid.
OH my fucking GOD HOW WRONG THEY WERE
They all thought he was just a kid like any other kid.
MY NAME'S RILEY HARRIS AND I AM NOT FINE, TODAY IS THE MASSACRE DAY AT HOPEFIELD HIGH!
EMPTY
I hear him screaming like late night white trash TV stations
Black combat boots pacing in through the school building
He's gonna fight the good fight, the noble war
Yeah my baby has a baby but it's not me
It's an AK47 semi-automatic gun and
He loves her more than he loves me
Gunslinger, black duster, delusions of a western
He wears his hat on backwards,
Sets fire to his locker
He's gonna fight the good fight, the noble war
Yeah my baby has a baby but it's not me
It's an AK47 semi-automatic gun and
He loves her more than he loves me
I'll bet you've never seen the smile
Of a savage-springfield 67H
With his blurry face and cracked voice gone through VHS tapes
I'M
GOD
LIKE
WHITE AMERICA ! I COULD BE ONE OF YOUR KIDS, WHITE AMERICA ! LITTLE ERIC LOOK EXACTLY LIKE THIS
WHITE AMERICA ! I COULD BE ONE OF YOUR KIDS, WHITE AMERICA ! LITTLE ERIC LOOK
EXACTLY LIKE THIS
I'm getting bored. We should start stabbing people.
THURSDAY, MAY 26, 2019
Il y a deux semaines, les chaînes nationales se sont vues inondées par un tsunami d'horreurs. Après seulement dix minutes, ce qui a été nommé le school shooting le plus meurtrier des Etats-Unis s'est vu relayé par les médias du monde entier. Entre réactions à chaud, spéculations et témoignages biaisées, cette tragédie qui laisse un désagréable goût de Columbine rappelle cruellement à la société américaine qu'elle n'a rien appris depuis Avril 1999. Les rapports officiels des équipes de police ainsi que des fédéraux viennent de tomber: le school shooting du lycée d'Hopefield compte 127 morts et 73 blessés, étudiants, enseignants, policiers et staff confondus. Dépassant de loin Virginia Tech, la tuerie d'Hopefield a secoué le monde entier dans ce que certain qualifient de "remake horrifique de Columbine". Relatons tout d'abord les faits: Le 11 mai 2019, un adolescent étudiant à Hopefield entre par le local situé derrière et se prépare au massacre. Cinq minutes plus tard, des bombes détonnent un peu partout suivies de près par des salves de coups de feu. Les murs tremblent, l'alarme hurlent, les corps tombent, c'est la panique. Alors que les étudiants ayant choisi la fuite comme option se précipitent vers les sorties, ils découvrent avec horreur que tout a été préalablement verrouillé par le tueur. Rien ni personne ne sortira d'ici. Riley Harris se livre à 90 minutes de carnage, tuant non seulement les élèves qui lui ont fait du tort mais s'en prenant aussi aux innocents avec un sang froid et un sadisme à tout épreuve. Le SWAT n'ose pas intervenir: il semblerait que tout le bâtiment soit piégé et ils ne veulent pas risquer la vie des lycéens pris au piège. Des volutes de fumées s'élèvent: un incendie puis plus rien. Le silence revient. Harris a disparu.
Students of Hopefield Highschool crying in front of the building while trapped students are getting butchered by Harris
"Victims' families, survivors, authorities, politics, Gun control movements, LGBT movements... That fucking kid released a hurricane on the United States. Columbine was just the beginning, Felix ended it. " Claims Sheriff Sanders.
Le modus operandi, le style vestimentaire, la virulence des écrits du jeune homme ainsi que son nom de famille... Tout y était. Il n'a même pas fallu attendre une journée pour que l'on assimile Felix Harris au shooting de Columbine ainsi qu'à Harris premier du nom et Klebold. Néanmoins, le nombre de victimes et les éléments d'enquête rendus publiques ces dernière semaines suppriment tout label de "copycat". Felix Harris ne s'est inspiré de la tuerie de Columbine que pour une seule chose que nous pouvons résumer à la perfection par ce qu'Eric Harris lui même a écrit "I want to leave a lasting impression on the world". En omettant la mise en scène soignée que les deux tueries ont en commun, le shooting d'Hopefield Highschool soulève à lui tout seul de nouvelles questions tout en nous rappelant que les anciennes n'ont toujours pas de réponse. Dans son article "The Depressive and the Psychopath", Dave Cullen, auteur de Columbine, explique qu'Eric et Dylan formaient un duo destructeur alimentant mutuellement leur haine et leurs pathologies respectives. Si les deux garçons ne s'étaient jamais rencontré, le school shooting de 1999 ne se serait probablement jamais passé. Qui plus est, nous savons deux éléments cruciaux. Premièrement, Columbine n'était pas un school shooting de base mais une attaque terroriste loupée. Deuxièmement, Eric et Dylan n'ont pas oeuvré par vengeance et s'en sont pris à des innocents. Que des innocents. C'-
-est là qu'on comprend que le tueur d'Hopefield ne leur ressemble en rien. Felix Harris est un jeune homme décrit par son entourage comme quelqu'un de calme, intelligent et solitaire. C'est un enfant unique choyé avec une enfance heureuse. Alors qu'est-ce qui pousse un adolescent normal à tuer des centaines de personnes avec des armes à feu puis à finir les survivants de l'étage à coup de hache? Eh bien pour commencer, Felix Harris est un jeune homme mentalement troublé. Ses parents ont avoué qu'il était sous anti-dépresseurs pour anxiété, crise d'angoisse et crise de colère apparues quatre mois après son entrée à Hopefield High. Sa tuerie de masse? Il l'a planifié un an à l'avance. Les rapports médicaux? Ils parlent tous d'auto-mutilation. Le directeur? Il rapporte un trouble-fête. Les analyses psychologiques? Elles s'accordent tous à dire qu'Harris appartient au spectre du trouble de la personnalité anti-social. Le Dr. Lindhom explique que "il est évident qu'Harris souffre d'un pannel de symptômes appartenant à un TPAS comme le manque d'empathie, un manque de remords, une difficulté à contrôler sa colère, un comportement narcissique etc... Cependant, agiter le mot martyr à tout va n'est peut être pas approprié". Effectivement, Dr. Lindhom appuie sur la rumeur qui indique qu'Harris aurait été sexuellement harcelé durant sa scolarité et violé en bande dans les toilettes de l'établissement certes, mais que
More than thirty fire weapons have been discovered in Harris' basement. Sgt Harker describes it as an "war arsenal".
The highschool's Director is denying the rumors of gang rape.
"If the kid was raped, we would have known. These are lies."
cela n'est en rien l'origine d'un tel acte. Le shooting avait été prévu une année avant l'agression. En plus d'une affaire obscure de viol -qui aurait donc était une des raisons qui a poussé le tueur au massacre de masse-, certains survivants indiquent qu'Harris aurait eu un complice mais qu'ils n'ont pas réussi à identifier. Cette hypothèse est d'autant plus crédible qu'Harris ne savait pas faire des bombes aussi efficaces. Néanmoins, les quelques caméras de surveillance de l'établissement ne le montre pourtant jamais avec une seconde personne. Qui plus est, l'origine de l'incendie ravageur ayant dévasté l'aile Ouest du lycée reste un mystère. Les spécialistes et le SWAT expliquent qu'un tel feu n'a pu être causé que par de puissants chalumeaux. Le tueur n'avait pas de lance flammes et les bombes n'ont pas explosé dans l'aile Ouest. La tragédie d'Hopefield est malheureusement bien loin d'être simple et résolue. Trop de questions demeurent sans réponse et les familles, endeuillées et enragées, demandent qu'on retrouve Harris qui semble s'être volatilisé. Les parents du tueurs sont placés sous protection et actuellement soumis à investigation. Les meilleur ami du tueur, un certain Dane Rebfield, est momentanément placé en détention et devrait être libéré dans trois jours: après deux semaines de bataille acharnée, les autorités ont finalement conclu que Rebfield n'était pas complice.