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chaotic good
shoot first, shoot fast, shoot often, shoot right in the fucking head
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shoot first, shoot fast, shoot often, shoot right in the fucking head
THE LEGEND
don't run, you will only die tired
Tout était parti d'une raillerie d'un de ses frères d'armes. Tout juste rentré de mission, Kyle s'était fait questionné par son supérieur sur le noms de kills qu'il avait pensé faire. La réponse était simple: il en avait réussi une dizaine, sans compter les cadavres qui avaient été récupérés par l'ennemi. Aussitôt, les sourcils du Capitaine DeWitt se froncèrent: c'était bien plus que tout les autres snipers réunis. Le bodycount journalier de ce soldat avait surpassé tout les autres mis ensemble. Kyle, peu intérêssé par le fait de savoir si c'était un exploit ou non, avait simplement balayé la remarque d'un haussement d'épaules désintéressé, désireux de prendre une douche et de jouir de quelques heures de sommeil. Après tout, ile ne faisait que son travail. Il protégeait ses gars, rien de plus. Au repas du soir, un Marine avait blagué en le surnommant "la légende". Et si ce surnom n'était qu'une taquinerie un peu moqueuse, les exploits qui suivirent collèrent définitivement ce pseudonyme à sa peau. Ce surnom et d'autre encore. Chez les soldats, il était 'Légende'. Chez les ennemis, il était 'le Diable de Ramadi'. Kyle était si létal que sa tête se fit mettre à prix pour $21.000. Et si son palmarès était déjà impressionnant, la liste ne manqua pas de s'agrandir au fur et à mesure des séjours OPEX qu'il faisait. En cinq tours, Kyle Wilson comptabilisait à lui tout seul 307 kills confirmés sur les 412 supposés. Dépourvu de la moindre prétention, il était pourtant devenu le sniper le plus mortel des Etats-Unis et, simplement, l'un des snipers les plus prolifiques du monde. Capable de tuer quelqu'un à une distance de 21 terrains de football américain, aussi à l'aise derrière la lunette de son sniper qu'avec des armes blanches, il était devenue une véritable machine à tuer. Certains disaient avec humour que c'était simplement car le sang de Simo Häyhä devait couler dans ses veines. Lui, répondait simplement que son père lui répétait souvent qu'il avait un don pour la chasse. En Irak, Kyle était réputé si efficace que les troupes qui l'avait pour couverture se sentait, peut-être à tort, invincibles. Mais si un tel don était une bénédiction pour les Etats-Unis, il se transformait petit à petit en malédiction pour cet homme. Ce n'était jamais assez. Il devait en sauver plus, toujours plus.
Do I still taste of war? Can you still feel battles on my skin
stitched across my back? am I still rebulding
bone by fragile bone?
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